Bertrand Nepveu est persuadé qu’Apple va faire sensation lorsqu’elle lancera - cette année sans doute - son casque de réalité virtuelle. « Je dis toujours que, quand Apple va se lancer dans la réalité virtuelle, ce sera un moment Macintosh», a-t-il déclaré à nos confrères de Radio Canada.
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais il est sans doute relativement bien placé pour parler de ce projet en gestation depuis plusieurs années dans les laboratoires d’Apple. En effet, Bertrand Nepveu a rejoint les rangs de Cupertino en 2017 quand la société qu’il a fondée a été rachetée par Apple pour environ 30 millions de dollars. Cette jeune pousse basée à Montréal travaillait alors sur Totem, un casque de réalité virtuelle qui combinait AR et VR.
De 2017 à 2021, il a travaillé chez Apple dans le Technology Development Group et ne cache pas qu’il a travaillé de manière active au développement du casque d’Apple. À l’époque, d’après lui, ce projet occupait un millier de personnes, dont une petite équipe localisée à Montréal. Il raconte que quand il est arrivé chez Apple, l’une des premières choses que ses équipes ont dû faire, a été de tout réécrire : « On utilisait beaucoup d’open source (logiciels libres), et l’une des signatures d’Apple est de tout faire à l’interne ».
Ce Montréalais raconte qu’il a été convaincu que l’informatique se devait de proposer des expériences plus immersives quand il a essayé pour la première fois le Power Glove de Nintendo. Vendu à l’époque une centaine de dollars, cet accessoire qui prenait la forme d’un gant, permettait de jouer à un certain nombre de jeux comme Super Mario Bros., Metroid, Castlevania, Contra ou Rad Racer. À l’aide de capteurs, l’utilisateur pouvait contrôler son personnage en faisant des mouvements. Futuriste, cet accessoire fut également un flop commercial !
image : Evan-Amos
Pour lui, le potentiel des casques virtuels est immense. Selon lui, dans cinq ans, 80 % des foyers en seront équipés. Et dans 10 ans, tout le monde aura le sien. Et cet appareil sera alors considéré comme « une extension de nous comme le téléphone intelligent ».
À l’image de Mark Zuckerberg, il est persuadé depuis fort longtemps par le potentiel du métavers. « Je suis convaincu que le métavers va être la plus grande révolution industrielle du 21e siècle », des propos qui tranchent avec les réserves émises à ce sujet par les dirigeants d’Apple.
Et il est certain que l’arrivée d’Apple sur ce marché va permettre une fois pour toutes de faire décoller ces univers virtuels. Il estime par ailleurs que l’arrivée d’Apple sur ce marché va pousser les studios à créer des jeux AAA pour la réalité virtuelle.
Enfin, le prix chuchoté par les sites de rumeurs concernant le casque d’Apple (autour de 2000/3000 $) ne l’effraie pas outre mesure. Il rappelle qu’à son lancement en 1984, Macintosh coûtait 2495 $. De quoi relativiser !
Bertrand Nepveu est persuadé qu’Apple va faire sensation lorsqu’elle lancera - cette année sans doute - son casque de réalité virtuelle. « Je dis toujours que, quand Apple va se lancer dans la réalité virtuelle, ce sera un moment Macintosh», a-t-il déclaré à nos confrères de Radio Canada.
Son nom ne vous dit peut-être rien, mais il est sans doute relativement bien placé pour parler de ce projet en gestation depuis plusieurs années dans les laboratoires d’Apple. En effet, Bertrand Nepveu a rejoint les rangs de Cupertino en 2017 quand la société qu’il a fondée a été rachetée par Apple pour environ 30 millions de dollars. Cette jeune pousse basée à Montréal travaillait alors sur Totem, un casque de réalité virtuelle qui combinait AR et VR.
De 2017 à 2021, il a travaillé chez Apple dans le Technology Development Group et ne cache pas qu’il a travaillé de manière active au développement du casque d’Apple. À l’époque, d’après lui, ce projet occupait un millier de personnes, dont une petite équipe localisée à Montréal. Il raconte que quand il est arrivé chez Apple, l’une des premières choses que ses équipes ont dû faire, a été de tout réécrire : « On utilisait beaucoup d’open source (logiciels libres), et l’une des signatures d’Apple est de tout faire à l’interne ».
Ce Montréalais raconte qu’il a été convaincu que l’informatique se devait de proposer des expériences plus immersives quand il a essayé pour la première fois le Power Glove de Nintendo. Vendu à l’époque une centaine de dollars, cet accessoire qui prenait la forme d’un gant, permettait de jouer à un certain nombre de jeux comme Super Mario Bros., Metroid, Castlevania, Contra ou Rad Racer. À l’aide de capteurs, l’utilisateur pouvait contrôler son personnage en faisant des mouvements. Futuriste, cet accessoire fut également un flop commercial !
image : Evan-Amos
Pour lui, le potentiel des casques virtuels est immense. Selon lui, dans cinq ans, 80 % des foyers en seront équipés. Et dans 10 ans, tout le monde aura le sien. Et cet appareil sera alors considéré comme « une extension de nous comme le téléphone intelligent ».
À l’image de Mark Zuckerberg, il est persuadé depuis fort longtemps par le potentiel du métavers. « Je suis convaincu que le métavers va être la plus grande révolution industrielle du 21e siècle », des propos qui tranchent avec les réserves émises à ce sujet par les dirigeants d’Apple.
Et il est certain que l’arrivée d’Apple sur ce marché va permettre une fois pour toutes de faire décoller ces univers virtuels. Il estime par ailleurs que l’arrivée d’Apple sur ce marché va pousser les studios à créer des jeux AAA pour la réalité virtuelle.
Enfin, le prix chuchoté par les sites de rumeurs concernant le casque d’Apple (autour de 2000/3000 $) ne l’effraie pas outre mesure. Il rappelle qu’à son lancement en 1984, Macintosh coûtait 2495 $. De quoi relativiser !